Description
Si notre précédent ouvrage, « Jacques Prevel ou la dérive vers l’absolu » de Bernard Pollin, a eu son journal en guise de fil conducteur, dans celui-ci, Caroline Girardin-Chancy mène une (en)quête qui l’amène à rencontrer les personnes qui l’ont connu et côtoyé afin de mieux percer le halo de mystère qui entoure celui souvent appelé aussi « le poète maudit ». D’émouvantes photos de la sphère privée et familiale de Jacques Prevel viennent enrichir ce livre et contribuer à sa grande valeur.
Resté dans l’ombre d’Antonin Artaud dont il se réclame et qu’il expose non sans émotion dans son journal « En compagnie d’Antonin Artaud », il en aura hérité aussi la malédiction. Sa quête viscérale d’absolu ne l’aura amené qu’à frôler l’anonymat : il a renoncé à tout pour écrire. Son choix ne peut que nous inciter au respect et à le découvrir. Il nous a laissé trois recueils d’une poésie empreinte de sensibilité qui n’est pas sans rappeler celle des Rutebeuf, Villon, Baudelaire et Corbière.
2021, cette année si particulière nous ramène à ce poète et nous invite à plonger dans sa vie. Laissons-nous guider au travers du récit de Caroline Girardin-Chancy : ni une biographie, ni une étude critique, c’est l’histoire d’une rencontre, de rencontres, de chemins qui se croisent au détour de poèmes, de lettres, de témoignages, de femmes, de lieux, de photos, de résonances – une polyphonie intime qui rend un hommage pudique, harmonieux et lumineux à un grand poète.
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