Description
En 1998 était solennellement inaugurée à Paris, en face du Grand Palais, la statue de Sir Winston Churchill…
Il y a 65 ans, une partie de la flotte française était « Merselkébirisée », c’est-à-dire neutralisée, détruite, provoquant plus de mille morts parmi les membres des équipages.
L’analyse de ce drame est rarement exempte de polémiques.
La thèse, la plus couramment évoquée, est que l’on ne pouvait fin juin 1940 « faire confiance aux Français de Vichy qui auraient mis leur flotte au service des Allemands, si l’attaque de Mers El-Kébir n’avait été effectuée ».
En fait, avec le recul, il apparaît que les acteurs de cette tragédie n’ont été que des pions, puisque dès le 17 juin, le Premier Ministre britannique précisait dans une note : « Si la France fait une paix séparée, tout doit être fait auparavant pour obtenir le contrôle de la flotte française. Si cela ne se peut, il faut la couler ».
Décision de haute stratégie, vaste opération de géopolitique ou gaffe monumentale ?
Jusqu’à présent un jugement objectif et impartial ne fut guère possible, faute d’éléments d’information mis, enfin, à la disposition du public.
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