Description
En ce 17 avril 1731, la messe nuptiale avait eu lieu le matin à 10 heures et Marie n’avait rien avalé pour éviter d’être prise au piège de ce dicton tant répété : la mariée se devait d’être à jeun, sinon les enfants à venir seraient sourds et muets ! Puis, pour éviter le malheur, elle avait enfilé sa robe sans se regarder dans le miroir, en se contentant de tourner sur elle-même pour s’assurer qu’elle tombait bien. Par crainte d’attirer le mauvais sort, la couturière était venue à la maison pour la confectionner… Sur ses cheveux, Marie s’était contentée de poser une couronne de marguerites que son homme lui avait cueillies le matin même et qu’elle tenait à garder et à conserver sous un globe de verre pour le reste de leur vie. Sa robe amarante était resplendissante. Le lin, finement tissé, avait trempé plusieurs heures dans une macération d’eau et de garance. C’était aussi une couleur symbolique de la joie, de l’amour.
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