Caroline GIRARDIN-CHANCY



– Mais qui êtes-vous donc ?

Je suis enseignante en lettres classiques depuis une vingtaine d’années. Après avoir enseigné à Dreux, je suis arrivée en Charente,  au collège d’abord, puis dans un lycée artistique d’Angoulême, dans lequel j’essaie de transmettre ma passion pour les langues anciennes et la littérature française.

Je suis mère de trois garçons, qui, à mon grand regret, sont plutôt tournés vers les sciences ! Fort heureusement, ils me rejoignent dans mon amour de la nature, des randonnées en montagne, des activités sportives et des voyages en général.

– Quels sont les trois mots qui vous représentent et pourquoi ?

Sincérité, parce que je fais toujours les choses avec spontanéité et naturel.

Endurance, parce que la vie est une course de fond qu’il faut apprivoiser courageusement pour tenir sur la durée !

Et le dernier, soufflé par des amis, car je sèche !  : « chaleur (ou accueil) : parce qu’il y a toujours une porte ouverte (vraie ou métaphorique) dans ta relation aux autres… et une assiette mise
pour celui qui passe »

– Qu’est-ce qui vous a conduit sur le chemin de l’écriture ?

J’ai toujours aimé écrire ou a minima prendre des notes au fil des aventures ou mésaventures que la vie m’a amenée à traverser. Mais le véritable déclic, ça a vraiment été  le poète Jacques Prevel, cette histoire assez romanesque finalement qui a fait que je l’ai découvert il y a fort longtemps, que nos chemins se sont entremêlés et ne se sont plus séparés, jusqu’à ma rencontre avec Colette Wittorski. C’est cette vieille dame aujourd’hui, témoin des dernières années de la vie de Jacques dans les années 1950, qui m’a encouragée à raconter ce dédale d’histoires enchâssées que mon lien à Prevel m’a permis de vivre. Depuis cette écriture-là, je me sens plus légitime et plus forte pour envisager d’autres récits, d’autres parcours d’écriture, qui sont encore en germe, prêts à éclore…

– Quel est le grand conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut écrire ?

D’oser !

L’écriture est à la portée de tous. Elle peut apporter à chacun, aussi modeste soit l’écriture envisagée. Il n’y a pas de petite ou de grande écriture. Il n’y a que quelqu’un qui s’autorise, en toute intimité et confidentialité, ou en grande publicité médiatique, à raconter quelque chose, pour lui-même ou pour d’autres, parfois les deux quand on a la chance de faire écho auprès d’un éditeur ou d’un média qui accepte d’aider l’écrivain à faire passer l’écriture pour soi à l’écriture pour les autres.

– Un dernier mot pour vos lecteurs…

J’espère que vous aurez plaisir à vous plonger dans l’univers de Prevel. Je vous souhaite un bon moment de lecture !

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