Description
Né dans les années fastes du Second Empire, d’une ascendance royale demeurée secrète et doté d’un état civil diplomatiquement concocté au sein d’un Consulat Général des Etats-Unis, lui conférant la nationalité américaine, George Daniel de Monfreid fut néanmoins «un Prince… des Beaux-Arts». En effet, il fut le témoin actif et l’un des acteurs majeurs de la fin de l’Académisme en peinture au cours de la seconde moitié du 19e siècle et du début du 20ème siècle, en osmose avec les différentes écoles et tendances : l’Impressionnisme, le Post-Impressionnisme, la division des couleurs (le Pointillisme) et le mouvement des Nabis. Révélé lors de l’exposition du Café Volpini, concomitante à l’Exposition Universelle de 1889, il côtoya, soit à Paris, soit sur ses terres catalanes au pied du Canigou, la plupart des grands peintres, sculpteurs et écrivains de son époque et notamment Auguste et Henri Matisse, Edgard Degas, Emile Schuffenecker, Louis Valtat, Louis Bausil, Aristide Maillol, Victor Segalen, Emile Bernard et Paul Gauguin «le Maître, le Sauvage, le Tahitien». Avec ce dernier une amitié indéfectible se noua, George Daniel devenant au fil des années plus que l’ami fidèle, le confident, puis le correspondant assidu après le départ de Gauguin pour les Iles Marquises, avant de devenir son exécuteur testamentaire. L’épigramme de son testament illustre parfaitement son esprit indépendant : «Pourvu qu’après ma mort on trouve quelques bonnes choses de moi et qu’on les juge dignes d’être conservées».
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.